BRÈVE DESCRIPTION
Nicolae Mischie est un professeur du département de Gorj, connu pour son activité didactique et politique. Après une période de 26 ans dans l’enseignement, la révolution de 1989 a déterminé Nicolae Mischie à participer activement à la vie politique, en devenant député du Dép. de Gorj (1990-1992, 1992-1996) et plus tard Président du Conseil du Département de Gorj (1996-2000, 2000-2004). Il a été membre du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe à Strasbourg, dans les législatures 1996-1998 et 1998-2000. En 2000, il a été élu sénateur de Gorj, mais il en renonce pour occuper la fonction de Président du conseil du Département de Gorj, se sentant plus étroitement lié aux perspectives et au destin de son département qu’au fauteuil de sénateur.
Grâce à ses accomplissements dans le domaine politique et économique, Nicolae Mischie a contribué au progrès économique, social et culturel du Département de Gorj, le propulsant, comme en témoignent les indicateurs de performance, parmi les meilleurs départements de la Roumanie (même remportant , pour la plupart des indicateurs, la première place).
Immédiatement après la révolution de 1989, Nicolae Mischie est devenu l’un des fondateurs du Parti social-démocrate de Gorj, qu’il a développé, à partir d’un noyau initial de 11 membres, jusqu’à 29 000 membres en 2004.
Au cours de ses mandats, Nicolae Mischie a obtenu des résultats remarquables du point de vue du développement du Département de Gorj, à la fois la politique, social et économique, ce qui a entrainé l’envie et une série d’attaques concentrés de la part de l’opposition, parfois même de membres influents de son propre parti et du dénonciateur Clement Mocanu. Par la suite, le dénonciateur Clement Mocanu a admis par devant les juges du Tribunal de Deva qu’il avait été forcé par les autorités à faire une plainte pénale fausse contre Nicolae Mischie.
Vu que Nicolae Mischie a maintes fois montré son opposition concernant certaines mesures prises au niveau central, qui aurait mis en danger l’autonomie et le développement du Département de Gorj dans le long terme, il a commencé à être progressivement attaqué et marginalisé par ceux qui avaient des intérêts tels la privatisation forcée des institutions de l’Etat ou l’inclusion de politiciens faiblement qualifiés sur les listes du Département de Gorj.
Sous le couvert de « l’élimination du baron local », l’opposition et certains membres moins importants de son propre parti visaient à éliminer un politicien capable et compétent, ayant pour objectif la saisie de l’organisation et l’inclusion de politiciens qui étaient plus disposés à les aider à matérialiser leurs intérêts. On a inventé des accusations non fondées, en utilisant certains médias, financés spécialement pour discréditer le politicien Nicolae Mischie de façon constante. Les accomplissements obtenus au cours de ses mandats ont été entièrement couverts par bonne partie de la presse locale, dont les actionnaires étaient ceux qui complotaient pour son élimination de la scène politique.
Dans ce contexte, en 2004, Nicolae Mischie a pris sa retraite de la politique, voulant prouver son innocence concernant les accusations sans fondement qui avaient été faites. En faisant preuve de dignité, Nicolae Mischie est devenu l’un des premiers hommes politiques roumains ayant quitté la politique pour donner la possibilité, à la justice roumaine, de découvrir la vérité.
Le manque de preuves et les vices de procédure de l’affaire ont eu pour résultat un procès qui a duré dix années. Le changement des panels de juges et le remplacement de juges qui ont soutenu que Nicolae Mischie était innocent prouvent l’existence de l’intérêt de certaines personnes de son propre parti qui voulaient que Nicolae Mischie soit condamné. Malgré la longue période de temps, ce qui aurait favorisé la découverte de la vérité dans tous ses aspects, on a omis des expertises cruciales, on n’a pas pris en compte de nombreux éléments de preuve et des témoignages, le jugement étant superficiel, ce qui a abouti à une peine d’emprisonnement sans sursis. Plus tard, Nicolae Mischie a été libéré sur parole.
En l’absence de toute instance supérieure, Mischie s’est dirigé à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Actuellement, il a gagné le procès par devant la CEDH, qui a condamné l’état roumain à payer des dommages dans les deux procès majeurs dans lesquels il a été impliqué.
Nicolae Mischie reste une figure d’une importance particulière du Département de Gorj et de la Roumanie.
RENSEIGNEMENTS PERSONNELS / VIE DE FAMILLE
Nicolae Mischie est né le 2 mars 1945 dans la village de Godinesti, Département de Gorj, le fils d’Alexandru et de Maria Mischie. Il est le plus jeune de 15 frères. Il a grandi et achevé l’école élémentaire dans son village natal de Godinesti, Gorj et a ensuite poursuivi les cours de l’École pédagogique de Bucarest (1959-1965), tout en restant spirituellement lié à sa communauté.
Grandissant au sein d’une famille modeste et perdant son père à un âge précoce, Nicolae Mischie a appris à respecter et à apprécier la famille.
En 1976, Nicolae a épousé Sanda Pirvutoiu, médecin, leur famille étant très respectée dans la communauté entière. Au-delà des accomplissements et des difficultés qu’ils ont dépassés ensemble depuis 39 ans, la famille Mischie a su maintenir son équilibre, son harmonie et sa décence. Sa femme, Sanda Mischie, est médecin en chef, spécialisée dans le domaine de la médecine interne, docteur ès sciences médicales, étant la directrice de la section médicale de l’Hôpital d’urgences de Targu-Jiu. Ensemble, ils ont deux enfants.